Aujourd’hui, c’est une boisson au goût et à la bouteille unique qui est à l’honneur : le ramune (ラムネ). Mais ce n’est plus seulement qu’une boisson vu que des bonbons acidulés portent le même nom ! Regardons ça de plus près.
Le ramune, qu’est ce que c’est ?
Ramune s’écrit en katakana ラムネ, vous aurez donc deviné qu’il vient d’un mot étranger. Et il s’agit de… lemonade. Bon, quand on sait que l’Angleterre se dit igirisu (イギリス), plus rien ne nous étonne ! D’ailleurs, c’est un anglais du nom de Hiram Codd qui a créé cette bouteille si caractéristique du ramune qu’on appelle “Codd-neck”. Celle-ci est scellée avec une bille en verre qu’on doit pousser avec un ustensile. Il faut ensuite incliner la bouteille d’une certaine manière pour ne pas que la bille retombe au niveau de l’ouverture et vous empêche de boire. Vous n’avez rien compris ? Voici une vidéo !
Comme vous pouvez le voir, c’est assez technique au début. Au niveau du goût, cela ne ressemble pas vraiment à de la limonade mais simplement à celle d’un soda acidulé. Difficile à décrire car il n’y a pas vraiment d’équivalent en France !
Le bonbon qu’on appelle ramune okashi (ラムネお菓子) est beaucoup plus récent puisqu’il date d’une cinquantaine d’année alors que la boisson a été importée en 1877. Ils ressemblent à l’aspect aux colliers de bonbons Look O Look mais la comparaison s’arrête là. Car ils fondent beaucoup plus vite en bouche en se transformant rapidement en poudre. Il y a plusieurs saveurs comme le coca, fraise, orange, raisin… Bref, on peut donc dire ramune wo nomu/taberu (ラムネを飲む/食べる) “boire/manger du ramune“.
Et la bille, on en fait quoi ?
Après avoir bu votre limonade japonaise avec difficulté à cause de cette maudite bille, vous aurez sûrement envie de lui faire sa fête. Et bien sachez que vous pouvez maintenant car l’embout est désormais en plastique et se retirer sans trop de difficulté. Cela n’était pas le cas il y a 40 ans et le seul moyen pour la retirer était de… et bien casser la bouteille.
Cela n’a l’air de rien comme ça mais les lendemain des matsuri (fête traditionnelle) d’été, on pouvait parfois retrouver des débris de verre un peu partout. Il est évident que les enfants sont les premiers concernés, une bille “gratuite” ne se refusant pas ! A noter qu’il existait et qu’il existe toujours aujourd’hui un système de recyclage où on peur récupérer quelques yen en rapportant la bouteille au magasin. Malin !
Sources : iemo.jp (la bille du ramune), wikipedia.co.jp (histoire)