Un mot japonais lié à l’actualité française cette fois, kôzui c’est-à-dire « inondation ». Le pays du soleil levant est sujet chaque année à de fortes précipitations avec la période des pluies (tsuyu), les typhons… Petite analyse du mot kôzui et état des lieux au Japon vis-à-vis des inondations.
Analyse et dérivé du mot Kôzui
洪水 est composé du kanji 洪 (kô) qui signifie « déluge » et du kanji de l’eau 水 (zui). Pas grand-chose à dire à part peut être que kôzui désigne une inondation liée à de fortes précipitations et non à un Tsunami par exemple.
Si vous voulez parler du grand déluge décrit dans la bible et autres livres sacrées, il faudra ajouter le kanji 大 (dai « grand ») ce qui donnera 大洪水 daikôzui. Il existe des écrits anciens à propos d’un déluge important au Japon mais il est difficile de savoir si on parle bien de la même chose.
Le Japon face aux inondations
Les précipitations sont relativement importantes au Japon avec 1668 mm en moyenne par an (données de 2012), soit pratiquement deux fois plus qu’en France (867 mm). On recense de ce fait un grand nombre d’inondations meurtrières, le plus souvent liées à des typhons. Dans l’histoire récente, c’est celle de 1959 qui a fait le plus de victimes atteignant le nombre de 5098.
Face à ces phénomènes naturelles, des mesures sont prises afin d’une part informer la population sur les lieux où se rendre en cas d’inondation (j’ai moi-même une carte des lieux sûrs présents dans ma ville). Mais également pour tenter de les maîtriser en élargissant le lit des cours d’eau et en plaçant des barrages par exemple. Un des objectifs visés étant que les bassins fluviaux urbanisés puissent résister à des précipitations de 50 mm par heure.
Sources : ja.wikipedia, pdf en français très détaillé sur les travaux de prévention des inondations au Japon (2007)