Si vous aimez les douceurs et que vous vous trouvez au Japon, il va falloir que vous goûtiez dorayaki (どら焼き). Cette sorte de beignet fourré aux haricots rouges est en effet très particulière et Doraemon ne dira pas le contraire ! Regardons maintenant ça de plus près.
Etymologie et naissance des dorayaki
Dorayaki s’écrit en japonais どら焼き où dora (銅鑼) correspond ici à un instrument de percussion appelé “gong”. Yaki est un suffixe que l’on utilise pour les aliments cuits sur une plaque chauffante. Littéralement, on obtient ainsi “aliment cuit ayant la forme d’un dora“.

Sa forme actuelle serait assez récente et daterait du début du 20ème siècle. On utilise deux tranches castella (gâteau composé de sucre farine, œufs et sirop de malt) dans lesquels on fourre de la pâte de haricots rouges anko (餡子). On pense que cette forme vient de l’influence de la culture occidentale avec notamment les pancakes. Il est alors possible de dire que les japonais ont comme d’habitude “japonisés” un produit venant de l’extérieur. Et c’est plutôt réussi même si personnellement, je préfère le chocolat à la place du anko. 😀
Et Doraemon dans tout ça ?
Pour ceux qui ne le savent pas, Doraemon est un célèbre personnage de manga sous forme de chat-robot. Sa tête arrondie fait fortement pensé à un dorayaki. Et c’est parfaitement volontaire, d’autant plus que ce chat en raffole et en redemande sans cesse ! 🙂
Pour la petite histoire, le duo de créateurs de ce manga (Fujiko/Fujio) viennent du département Toyama situé au nord-ouest de Tokyo. Et dans ce département, on a pour coutume de s’offrir des dorayaki lors de nombreuses occasions. Cela peut être un enterrement, un mariage, une promotion… C’est pourquoi vous verrez la mère de Nobita (héros principal du manga) préparer régulièrement ces fameux dorayaki.
Source : ja.wikipedia (généralités)