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Méthode d'apprentissage des kanji
Citation de Humanisto le 1 septembre 2021, 22 h 09 minBonjour à tous,
Je suis actuellement en train de réfléchir sur la meilleure méthode pour apprendre les kanji. Plus exactement, l'apprentissage de la forme du kanji et de sa signification (j'apprends la prononciation d'une autre façon qui me semble plutôt bien fonctionner : j'apprends les kanji à travers des mots les utilisant).
Je connais bien entendu le livre Les Kanji dans la tête. Je l'ai entièrement lu. Et j'ai fait un tableau avec l'ensemble des kanji et des composants. J'ai revu les mnémotechniques (qui ne me convenaient pas toujours dans ce livre), j'ai listé pour chaque kanji la composition (c'est-à-dire la liste des composants dont est constitué chaque kanji).
A priori, ça marchait plutôt bien. Mais je me suis rendu compte de la limite de ce fonctionnement, tel que le présente l'auteur. Je m'explique. Si je prends comme kanji 拾, les composants sont "doigt* ; correspondre". A priori, tout va bien. J'apprends la signification de la partie gauche, idem pour la partie droite. Et j'imagine un mnémotechnique correspondant à ces deux parties. Mais le problème, c'est qu'avec un autre kanji, ça ne marche pas pareil. Dans le cas de 拐, les composants sont "doigt* ; bouche ; poignard". Et là, je n'ai plus un kanji avec une partie gauche et une partie droite. Il est constitué de trois composants (trois parties).
C'est là qu'est mon problème, vu le nombre de kanji (2136 £%µ$ù* de kanji !), ce n'est pas possible de me souvenir qu'avec tel kanji, c'est telle configuration alors qu'avec tel autre, c'est une autre configuration.
Je vois deux solutions possibles :
- Chaque composant non collé dans un kanji est considéré individuellement. Dans le cas de 拐, il y a trois composants : 扌 (doigt*), 口 (bouche), 刀 (poignard). Et dans 拾, on aura : 扌 (doigt*), 人 (être humain), 一 (un), 口 (bouche).
- On divise les kanji en deux parties (oui, bien entendu, tous ceux comme 明, 唱, 𠮟, 外, 硝, 砕 ; pas ceux qui ne sont constitués que d'une seule partie du genre 呆, 寛, 莫, 馬). On aurait donc pour 拐, deux parties : 扌 et 另. Et pour 拾, on aurait : 扌 et 合.
L'avantage de la solution 2, c'est que c'est plus facile à identifier facilement. On regarde chaque partie et on trouve un mnémotechnique à partir de ces deux parties. L'inconvénient, c'est qu'il va y avoir beaucoup de composants à apprendre en plus des kanji en eux-mêmes (si 合 est bien un des kanji à apprendre, ce n'est pas le cas de 另).
Et pour la solution 1, c'est l'inverse. Je vais avoir beaucoup moins de composants qui ne sont pas des jouyou kanji à apprendre. Mais je vais avoir plus de mal à imaginer les mnémotechniques quand un kanji a beaucoup de composants. Et en plus, il y a plein de fois où je suis déjà obligé d'apprendre le groupe de composant dans le cadre d'un kanji (par exemple 合).
Alors, que me conseillez-vous ??? Comment vous faites, vous ?
Bonjour à tous,
Je suis actuellement en train de réfléchir sur la meilleure méthode pour apprendre les kanji. Plus exactement, l'apprentissage de la forme du kanji et de sa signification (j'apprends la prononciation d'une autre façon qui me semble plutôt bien fonctionner : j'apprends les kanji à travers des mots les utilisant).
Je connais bien entendu le livre Les Kanji dans la tête. Je l'ai entièrement lu. Et j'ai fait un tableau avec l'ensemble des kanji et des composants. J'ai revu les mnémotechniques (qui ne me convenaient pas toujours dans ce livre), j'ai listé pour chaque kanji la composition (c'est-à-dire la liste des composants dont est constitué chaque kanji).
A priori, ça marchait plutôt bien. Mais je me suis rendu compte de la limite de ce fonctionnement, tel que le présente l'auteur. Je m'explique. Si je prends comme kanji 拾, les composants sont "doigt* ; correspondre". A priori, tout va bien. J'apprends la signification de la partie gauche, idem pour la partie droite. Et j'imagine un mnémotechnique correspondant à ces deux parties. Mais le problème, c'est qu'avec un autre kanji, ça ne marche pas pareil. Dans le cas de 拐, les composants sont "doigt* ; bouche ; poignard". Et là, je n'ai plus un kanji avec une partie gauche et une partie droite. Il est constitué de trois composants (trois parties).
C'est là qu'est mon problème, vu le nombre de kanji (2136 £%µ$ù* de kanji !), ce n'est pas possible de me souvenir qu'avec tel kanji, c'est telle configuration alors qu'avec tel autre, c'est une autre configuration.
Je vois deux solutions possibles :
- Chaque composant non collé dans un kanji est considéré individuellement. Dans le cas de 拐, il y a trois composants : 扌 (doigt*), 口 (bouche), 刀 (poignard). Et dans 拾, on aura : 扌 (doigt*), 人 (être humain), 一 (un), 口 (bouche).
- On divise les kanji en deux parties (oui, bien entendu, tous ceux comme 明, 唱, 𠮟, 外, 硝, 砕 ; pas ceux qui ne sont constitués que d'une seule partie du genre 呆, 寛, 莫, 馬). On aurait donc pour 拐, deux parties : 扌 et 另. Et pour 拾, on aurait : 扌 et 合.
L'avantage de la solution 2, c'est que c'est plus facile à identifier facilement. On regarde chaque partie et on trouve un mnémotechnique à partir de ces deux parties. L'inconvénient, c'est qu'il va y avoir beaucoup de composants à apprendre en plus des kanji en eux-mêmes (si 合 est bien un des kanji à apprendre, ce n'est pas le cas de 另).
Et pour la solution 1, c'est l'inverse. Je vais avoir beaucoup moins de composants qui ne sont pas des jouyou kanji à apprendre. Mais je vais avoir plus de mal à imaginer les mnémotechniques quand un kanji a beaucoup de composants. Et en plus, il y a plein de fois où je suis déjà obligé d'apprendre le groupe de composant dans le cadre d'un kanji (par exemple 合).
Alors, que me conseillez-vous ??? Comment vous faites, vous ?
Citation de Kotoba le 5 septembre 2021, 3 h 14 minBon, je t'apporte des éléments de réponse vu que personne ne souhaite s'y coller ici ! héhé.
Hmmm... ... la clé est sûrement ici "ce n'est pas possible de me souvenir qu'avec tel kanji, c'est telle configuration alors qu'avec tel autre, c'est une autre configuration.".
Il faut donc inventer un moyen mnémotechnique pour se souvenir de quelle configuration choisir pardi ! 😀Plus sérieusement, même si je n'ai jamais utilisé ce genre de méthode, je crois pas que la façon "bourrin (en choisissant 1 ou 2)" puisse fonctionner ici puisque les kanjis n'ont pas été conçus à la base pour être appris comme ça. C'est donc une surcouche qu'on ajoute pour faciliter leur reconnaissance/écriture et ça a ses limites.
Moi j'aurais opté dans un premier temps pour n'apprendre que les composants qui sont aussi des kanjis en eux même (comme 合, 日, 石, 口...) et qui sont courants. Il faut s'en tenir à une liste précise et non extensible sinon on ne s'en sort pas. Ensuite, bin tu prends en priorité ceux ayant le plus de traits pour inventer une mnémotechnique. Pour 拐, comme 叧 n'est pas un composant qui s'emploie seul, bin t'es obligé de décomposer en 口 + 刀. Mnémotechnique : "Pour kidnapper, on met d'abord le doigt dans la bouche de la victime et on la menace avec un katana".
Pour 唱, il serait tentant de le décomposer en 口 + 昌. Sauf que même si 昌 s'emploie seul, il fait pas partie de la liste des 2136. Donc tu optes pour 口 + 日x2 avec un truc comme "Pour la récitation, il faut faire travailler la bouche durant deux jours (je dis nimp lol) ".Au passage, pour la mnémotechnique, est-ce que l'ouvrage conseille de respecter un ordre ? Car ça me semblerait logique de commencer par le gauche et donc d'apprendre une mnémotechnique comprenant d'abord le composant qui s'écrit en premier (bouche 口 pour 唱) puis aller dans l'ordre des traits. Car si tu te rappelles juste de la liste des composants mais que tu sais pas comment les placer, c'est ballot. oO
Après j'avoue ne pas saisir totalement ton problème. À partir du moment où tu retiens une mnémotechnique par kanji avec un sens précis et qu'on te donne ce sens, tu devrais pouvoir écrire le kanji non ? Par exemple, si je te dis "c'est le kanji de la récitation" et que t'as retenu la mnémotechnique de la récitation, son écriture devrait pas poser de soucis.
Si j'ai bien compris, c'est plus la reconnaissance qui te pose problème où tu sais plus quels composants extraire, c'est ça ? Genre si tu vois 怒, tu sais plus s'il faut extraire 女 + 又 + 心 ou bien 奴 + 心 ? Normalement si t'appliques ma méthode des priorités (le plus de traits en premier), tu devrais opter pour 奴+心. Cela nécessite après d'apprendre 奴 avant 怒 et j'imagine qu'il peut y avoir des conflits quelque part (ou alors faut mettre à jour ses mnémotechniques au fur et à mesure ? Mouais... oO). Puis si tu retiens "la colère (怒), c'est une servante (奴) qui se rebelle avec le cœur (心) qui s'emballe.", j'imagine aussi que t'as également retenu que "la servante (奴), c'est une femme (女) qui sert encore et encore (又)". Des bulles qui s'intriquent quoi oOEn cherchant des exemples de kanji, j'ai pu voir sinon quelques limites à ma méthode. Genre pour 躍, il faudrait extraire 足 + 羽 + 隹 puisque la partie de droite ne s'emploie jamais seule (bien qu'on la retrouve dans d'autres kanjis comme 曜). Sauf que 隹 s'emploie également très rarement seul donc on se doit de faire un choix dans ce cas : soit décider de séparer la partie de droite en lui donnant un sens fictif (qu'on utilisera dans la mnémotechnique de 曜 aussi) soit on apprend tout de même 隹 séparément bien qu'il soit rare. Cette seconde alternative oblige à faire une mnémotechnique plus longue que la première (trois éléments) mais elle paraît moins tirée par les cheveux.
BREF, j'ai l'impression qu'il y a forcément des choix à faire à un moment donné et que le bourrinage "on fait toujours comme ça" me semble pas fonctionner.
Le mieux pour ce genre de méthode est sans doute d'apprendre les composants en premier (donc 奴 avant 怒 et 努) puis ensuite, quand on apprend des kanjis avec au moins trois composants, on priorise ceux ayant le plus de traits lors de la création de la mnémotechnique. Si on suit cette règle, on est capable d'identifier lors de la reconnaissance les éléments à extraire et à retrouver la mnémotechnique puis le sens. "Ah je vois la servante et le coeur, ça me rappelle la mnémotechnique de la colère".T'en penses quoi ? :p
Bon, je t'apporte des éléments de réponse vu que personne ne souhaite s'y coller ici ! héhé.
Hmmm... ... la clé est sûrement ici "ce n'est pas possible de me souvenir qu'avec tel kanji, c'est telle configuration alors qu'avec tel autre, c'est une autre configuration.".
Il faut donc inventer un moyen mnémotechnique pour se souvenir de quelle configuration choisir pardi ! 😀
Plus sérieusement, même si je n'ai jamais utilisé ce genre de méthode, je crois pas que la façon "bourrin (en choisissant 1 ou 2)" puisse fonctionner ici puisque les kanjis n'ont pas été conçus à la base pour être appris comme ça. C'est donc une surcouche qu'on ajoute pour faciliter leur reconnaissance/écriture et ça a ses limites.
Moi j'aurais opté dans un premier temps pour n'apprendre que les composants qui sont aussi des kanjis en eux même (comme 合, 日, 石, 口...) et qui sont courants. Il faut s'en tenir à une liste précise et non extensible sinon on ne s'en sort pas. Ensuite, bin tu prends en priorité ceux ayant le plus de traits pour inventer une mnémotechnique. Pour 拐, comme 叧 n'est pas un composant qui s'emploie seul, bin t'es obligé de décomposer en 口 + 刀. Mnémotechnique : "Pour kidnapper, on met d'abord le doigt dans la bouche de la victime et on la menace avec un katana".
Pour 唱, il serait tentant de le décomposer en 口 + 昌. Sauf que même si 昌 s'emploie seul, il fait pas partie de la liste des 2136. Donc tu optes pour 口 + 日x2 avec un truc comme "Pour la récitation, il faut faire travailler la bouche durant deux jours (je dis nimp lol) ".
Au passage, pour la mnémotechnique, est-ce que l'ouvrage conseille de respecter un ordre ? Car ça me semblerait logique de commencer par le gauche et donc d'apprendre une mnémotechnique comprenant d'abord le composant qui s'écrit en premier (bouche 口 pour 唱) puis aller dans l'ordre des traits. Car si tu te rappelles juste de la liste des composants mais que tu sais pas comment les placer, c'est ballot. oO
Après j'avoue ne pas saisir totalement ton problème. À partir du moment où tu retiens une mnémotechnique par kanji avec un sens précis et qu'on te donne ce sens, tu devrais pouvoir écrire le kanji non ? Par exemple, si je te dis "c'est le kanji de la récitation" et que t'as retenu la mnémotechnique de la récitation, son écriture devrait pas poser de soucis.
Si j'ai bien compris, c'est plus la reconnaissance qui te pose problème où tu sais plus quels composants extraire, c'est ça ? Genre si tu vois 怒, tu sais plus s'il faut extraire 女 + 又 + 心 ou bien 奴 + 心 ? Normalement si t'appliques ma méthode des priorités (le plus de traits en premier), tu devrais opter pour 奴+心. Cela nécessite après d'apprendre 奴 avant 怒 et j'imagine qu'il peut y avoir des conflits quelque part (ou alors faut mettre à jour ses mnémotechniques au fur et à mesure ? Mouais... oO). Puis si tu retiens "la colère (怒), c'est une servante (奴) qui se rebelle avec le cœur (心) qui s'emballe.", j'imagine aussi que t'as également retenu que "la servante (奴), c'est une femme (女) qui sert encore et encore (又)". Des bulles qui s'intriquent quoi oO
En cherchant des exemples de kanji, j'ai pu voir sinon quelques limites à ma méthode. Genre pour 躍, il faudrait extraire 足 + 羽 + 隹 puisque la partie de droite ne s'emploie jamais seule (bien qu'on la retrouve dans d'autres kanjis comme 曜). Sauf que 隹 s'emploie également très rarement seul donc on se doit de faire un choix dans ce cas : soit décider de séparer la partie de droite en lui donnant un sens fictif (qu'on utilisera dans la mnémotechnique de 曜 aussi) soit on apprend tout de même 隹 séparément bien qu'il soit rare. Cette seconde alternative oblige à faire une mnémotechnique plus longue que la première (trois éléments) mais elle paraît moins tirée par les cheveux.
BREF, j'ai l'impression qu'il y a forcément des choix à faire à un moment donné et que le bourrinage "on fait toujours comme ça" me semble pas fonctionner.
Le mieux pour ce genre de méthode est sans doute d'apprendre les composants en premier (donc 奴 avant 怒 et 努) puis ensuite, quand on apprend des kanjis avec au moins trois composants, on priorise ceux ayant le plus de traits lors de la création de la mnémotechnique. Si on suit cette règle, on est capable d'identifier lors de la reconnaissance les éléments à extraire et à retrouver la mnémotechnique puis le sens. "Ah je vois la servante et le coeur, ça me rappelle la mnémotechnique de la colère".
T'en penses quoi ? :p