Le japonais dans tous les sens

Kei car (軽カー) : une voiture japonaise légère et pratique

Au Japon, il existe des petites voitures toutes rigolotes pouvant faire penser à la Renault Twingo, celles-ci s’appellent des kei car ou encore K-cars dans son terme anglais. En français, on pourrait traduire ce mot par “automobile légère/véhicule léger”. Quand ces véhicules sont-ils apparus et quelle est leur place dans la société japonaise aujourd’hui ?

Origine du mot Kei Car et caractéristique de ces petites voitures

軽カー est composé du kanji 軽 (kei) signifiant “léger” et du mot en katakana カー (kaa) qui vient de l’anglais “car” signifiant “voiture”. C’est en fait l’abréviation de 軽自動車 (keijidôsha), jidôsha voulant dire ici “automobile”. Ce terme de keijidôsha est toujours employé aujourd’hui mais dans un contexte plus formel, on dira plus facilement kei (sans le car) entre amis.

subaru 360

La première occurrence de ce mot date de 1949, année où on a décidé de créer une législation pour bien séparer ces véhicules ultra légers des autres. Ils appartenaient au départ à la catégorie des kogata jidôsha (小型自動車) qui désigne maintenant les automobiles dépassant légèrement les dimensions maximum pour entrer dans celle des kei car : une largeur de 1,48 m, une longueur de 3,40 m, une hauteur de 2 m et un moteur d’une cylindrée de 660 cm3. Si un seul des critères est dépassé, l’automobile est une kogata jidôsha.

Ces limitations avaient pour but de réaliser les véhicules les plus compacts possible afin d’économiser en place et surtout réduire les coûts de fabrication car très peu de gens pouvaient se permettre d’acheter une voiture à l’après guerre. Le modèle le plus populaire dans les années 50-60 fut la Subaru 360 qui fut produite à plus de 392 000 exemplaires, un chiffre énorme pour l’époque.

Les Kei Car aujourd’hui au Japon

Commençons par un premier chiffre évocateur : prés de 40% du parc automobile japonais est composé de kei car. Ce qui peut paraître surprenant, c’est qu’on en trouve davantage en campagne qu’en ville. Cela s’explique du fait que les personnes âgées qui sont les plus demandeurs de ce type de véhicules bon marché vivent en majorité à la campagne.

On trouve beaucoup de formes différentes, notamment celle avec une roue à l’avant (voir photo en tête d’articles). Il existe ainsi énormément de modèles qui n’ont jamais quitté le sol nippon. En plus d’être bon marché, les keijidôsha consomment peu et l’assurance n’est pas chère non plus.  Oh joie ! 🙂

Sources : ja.wikipedia, keikenkyo.or.jp

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