Le japonais dans tous les sens

Guide sur les dictionnaires électroniques japonais-français

MAJ du 23/07/2021 : 

Je vends désormais des dictionnaires électroniques sur Ebay disposant de dictionnaires français-japonais à l’intérieur, toutes les informations sont sur la page “Guide d’achat des dictionnaires électroniques“.

Right Now on eBay Liste des dictionnaires électroniques en vente sur Kotoba
Clicking a link to eBay may result in a referral commission being paid if a purchase is made.
Loading...

Sommaire :

1) Les différents dictionnaires numérisés
A) Sens japonais-français
B) Sens français-japonais

2) Les fonctions de base des dictionnaires électroniques

3) Liste des dictionnaires électroniques japonais-français par années
A) Casio
B) Seiko
C) Liste des cartes mémoires compatibles

4) Acquérir un dictionnaire électronique depuis l’étranger

Introduction et objectifs de ce guide

Lorsque j’étais étudiant en 2009, il y a un outil qui commençait à devenir de plus en plus populaire : le dictionnaire électronique 電子辞書 (denshi jisho). D’autant plus qu’à l’époque, pour ce qui est du japonais-français en tout cas, on avait assez peu de ressources en ligne. Pas d’applications smartphone à l’horizon (qui sont loin d’être la panacée même aujourd’hui…), on devait alors opter pour un énorme dictionnaire papier. Le problème, c’est que la recherche prend du temps, surtout lorsqu’on n’est pas sûr de la prononciation d’un kanji par exemple.

Le dictionnaire électronique permet de contourner ce problème de temps mais disposerait de deux autres principaux défauts : son prix et sa complexité. Enfin pour le prix, c’était surtout vrai en 2009 (250-300 euros en moyenne). Car aujourd’hui, les anciens modèles ont bien baissé et en trouver à moins de 50€ d’occasion n’est pas bien compliqué. Et pour la complexité, vous allez voir que si on se contente des fonctions de base, il n’y a rien de bien sorcier.

Ah oui, une dernière chose : tous les dictionnaires électroniques ne se valent pas. Leur contenu varie (dictionnaires numérisés différents) ainsi que leurs fonctions (système de reconnaissance des kanjis au stylet par exemple). Concernant le contenu, on peut pallier ça avec des cartes mémoires ou encore des CD. Je n’aborderai pas ces derniers car c’est assez compliqué et que cela nécessite un système d’exploitation japonais.

Vous trouverez donc dans ce guide une comparaison des dicos papier numérisés présents dans les denshi jisho. Vous allez voir qu’ils ont quelques différences entre eux. Ensuite, je reviendrai sur les principales fonctions et donner mon avis sur leur utilité. J’enchaînerai alors avec la liste des dictionnaires électroniques japonais-français classés selon leur contenu, leurs fonctions ainsi que leur compatibilité avec les différentes cartes mémoires. Et enfin, je vous donnerai les méthodes pour les acquérir à bon prix avec notamment la présentation d’un intermédiaire permettant d’acheter au Japon depuis l’étranger.

Ce guide a ainsi deux principaux objectifs : vous convaincre qu’acquérir un dictionnaire électronique reste encore une très bonne idée encore aujourd’hui et vous montrer qu’ils sont désormais abordables pour peu que l’on s’y connaisse un minimum. Pour ceux et celles qui n’auraient pas le temps de tout lire, j’ai résumé les points principaux dans ce fichier audio. Bonne lecture ! 🙂

1) Les dictionnaires japonais-français contenus dans les denshi jisho

Il est assez amusant de constater qu’on oublie souvent de préciser qu’un dictionnaire électronique, c’est simplement le contenu d’un dictionnaire papier qu’on a numérisé par la suite. C’est à dire qu’on a pas pour le moment choisi de créer un contenu numérique uniquement disponible dans les denshi jisho. Donc chaque dictionnaire que je vais présenter ici est disponible en format papier. Je n’en ai pas parlé dans mon guide sur les dictionnaires japonais puisque ces derniers ne sont sortis qu’au Japon pour un public japonais. On va voir que cela pose surtout problème pour le sens français-japonais lorsqu’on débute dans la langue.

A) Sens japonais-français : Concise ou Petit Royal ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’y a en tout et pour tout que deux dictionnaires japonais-français dans les denshi jisho. Ou plutôt quatre si on prend en compte les différentes éditions. Moi dans le but de faire les choses jusqu’au bout, j’ai choisi de tester toutes les éditions afin d’être sûr que les nouvelles n’apportaient pas autre chose de nouveau. Mais bon comme on va le voir, c’est au final très minime. Voici donc les quatre dictionnaires numérisés :

Nouveau Petit Royal japonais-français 2ème édition (2003)
Nouveau Petit Royal japonais-français 3èmé édition (2010)

Concise japonais-français 2ème édition (1995)

Concise japonais-français 3ème édition (2003)

Ces dictionnaires ont pour point commun de ne pas être de gros dictionnaires volumineux. En fait de manière surprenante, je n’ai pas trouvé même uniquement en version papier un gros dictionnaire dans le sens japonais-français. Le Concise fait à peu près 38 000 entrées (1184 pages) et les Petit Royal,  respectivement 45000 et 46000 entrées. En comparaison dans le sens français-japonais, on a par exemple le gros Robert qui fait 120 000 entrées.

Toutefois, c’est selon moi amplement suffisant surtout si on le compare au dictionnaire Assimil (destiné plutôt aux débutants) qui fait 24000 entrées mais en comptant aussi le sens français-japonais. Donc bien que certains mots japonais peu fréquents soient absents, vous devriez y trouver votre compte.

J’ai donc choisi de les comparer plutôt sur leur méthodologie respective. Voici donc les principales différences entre le Concise 3ème édition et le Petit Royal 2ème édition avec des exemples illustrés en fonction du type de mot.

Les mots polysémiques (plusieurs sens)

Sur ce point précis, je pense que le Petit Royal est incontestablement le mieux fait. Il y a en effet une classification de chaque sens, souvent le plus courant en premier et le plus abstrait/rare à la fin. On a ainsi pour chaque sens un numéro, ce qui permet de mieux s’y retrouver. Le Concise à côté fait un peu fouillis bien qu’il y a aussi un classement des sens. C’est donc déjà mieux que sur une application smartphone. Voici un exemple avec le mot 傷 (kizu) :

Concise à gauche et Royal à droite

Donc pour notre 傷 qui renvoie à une blessure physique ou celle sur un objet (fissure/cabossage/imperfection…), on a un aperçu de ces deux sens sur le Royal sans avoir à scroller. Sur le Concise, il est effectivement indiqué à la suite la traduction “imperfection” mais on perd du temps à scroller. Et surtout, on ne sait pas vraiment d’un coup d’œil si d’autres traductions seront proposées après. Et pour un mot encore plus large comme 気 (ki), c’est davantage criant :

Concise à gauche et Royal à droite

Vous voyez que là, les concepteurs du Royal ont eu l’excellente idée de mettre une section “レジュメ (rejume) avec un résumé de tous les sens. Il suffit alors de se repérer au numéro pour accéder à celui souhaité avec des phrases d’exemple pour chaque sens. Pour le Concise, on a les principales traductions au début puis une quantité astronomique de phrases d’exemple classées probablement avec une certaine logique mais qui nous est inconnue. On perd donc pas mal de temps…

Les homophones (mots avec la même prononciation)

Quand on fait une recherche à l’aide du clavier (alphabet), on obtient du coup un mot en kana. Et comme vous le savez sans doute, il existe énormément d’homophones en japonais. On nous donne alors une liste d’entrées puis il faut sélectionner celle voulue. Voici ce que j’obtiens par exemple en tapant “k+i” (き ki) :

Je ne sais pas si vous voyez bien mais sur le Royal, on a encore un numéro sous forme d’exposant pour chaque entrée. Les homophones sont ainsi classés par fréquence, c’est à dire du mot le plus courant au plus rare. C’est pourquoi le kanji 気 apparaît en premier. Sur le Concise, je n’ai pas bien compris pourquoi 気 se retrouvait à la fin, totalement illogique. Là encore, on gagne généralement du temps en utilisant le Royal. Alors bien sûr, si vous écrivez directement au stylet le kanji, le problème disparaît. Encore faut-il savoir bien tracer le kanji dans le bon ordre (j’y reviendrai après ^^).

Les mots ancrés dans la culture japonaise

Pour tous les plats de cuisine par exemple ou ce qui touche à l’art (nom de poterie, technique de théâtre…), il est souvent difficile de trouver un bon compromis en français. C’est pourquoi les concepteurs de dictionnaires font dans la plupart des cas le choix de ne pas traduire le mot. Mais dans ce cas là, ils donnent évidemment des explications. Voici un exemple avec un mot que je vous ai rapidement décrit dans l’article sur chaban (茶番), 狂言 (kyôgen) :

Vous voyez que pour le Royal, c’est encore une fois largement plus clair. Ils ont eu la bonne idée de mettre le mot romaji en italique avec la description entre crochets “intermède comique en un acte, généralement joué sur la même scène que les pièces de nô”. Ces petites informations encyclopédiques sont souvent très utiles à la compréhension, cela peut éviter en tout cas d’aller devoir refaire une recherche ailleurs. Sur le Concise, c’est toujours plus succinct (ici “farce à l’entreacte du no”) et c’est moins bien présenté. Décidément, il ne fait pas le poids… :S

Le Petit Royal ou rien du tout ?

Bon vous l’aurez compris, j’ai une nette préférence pour le Royal. D’autant plus que je trouve souvent ses traductions plus précises et adaptées. Pourtant, j’utilise les deux dictionnaires car parfois, le Royal peut s’avérer insuffisant. C’est rare mais ça arrive, par exemple pour un mot pas super commun comme 要望 (yôbô) :

Bizarrement, on n’a que la traduction “demande” dans le Royal avec juste une pauvre phrase d’exemple. De plus, certains mots pourtant pas extrêmement rares sont tout simplement absents dans le Petit Royal, mais bien là dans le Concise. En voici une liste non exhaustive : 車夫 (tireur de pousse-pousse), 工房 (atelier), クロゼット (armoire-penderie/cabinet), フック (crochet), 天道 (dieu soleil/soleil)…

Pour résumer, si vous n’aviez à choisir qu’un seul dictionnaire japonais-français, je recommanderais sans hésiter ce Petit Royal. Mais sachez que bien que moins bien pensé, le Concise reste largement supérieur à tous les dictionnaires en ligne que vous trouverez ainsi que les applications gratuites.

Une différence entre les multiples éditions ?

Dernier chose importante pour conclure : le choix de l’édition. Pour le Concise, ce n’est pas vraiment important car toutes les cartes mémoires proposent la troisième édition et peu de dictionnaires électroniques contiennent la deuxième. Mais sachez de ce que j’ai pu tester de mon côté, les différences sont minimes, il y a par exemple le même nombre d’entrées quasiment (38000 environ).

La question se pose donc entre le Petit Royal japonais-français deuxième édition de 2003 et la troisième édition de 2010. Pour rappel, l’une contient 42000 entrées et l’autre 43000. J’ai effectivement pu voir en faisant des traductions que la dernière édition contenait certains mots absents dans la précédente. C’est le cas par exemple de 在籍 (zaiseki “être inscrit”) qui au passage est présent dans le Concise. Mais bon, à part donc l’ajout d’entrées supplémentaires et en particulier des mots récents j’imagine (comme 財テク “ingénierie financière”), les entrées déjà existantes sont strictement identiques d’une édition à l’autre. Au mot près, avec exactement la même organisation.

C’est pourquoi je ne pense pas que l’achat de la dernière édition (comme moi j’ai fait pour le test) soit nécessaire. Et on va dire que ça nous arrange un peu car celle-ci ne se trouve que dans les derniers dictionnaires électroniques (après 2012). Leur achat n’est donc clairement pas justifié, c’est d’ailleurs pourquoi j’ai fait ce guide car les anciens modèles et anciennes cartes mémoires bien moins chères s’en sortent encore très bien ! 🙂

Passons donc maintenant au sens français-japonais où je vais essayer d’être plus bref. 😀

B) Sens français-japonais : ils se valent tous ?

Pour le sens français-japonais maintenant, on a encore quatre principaux dictionnaires :

Crown français-japonais 5ème édition (2001 – 47000 entrées)

Petit Royal français-japonais 3ème édition (2003 – 40000 entrées)

Petit Royal français-japonais 4ème édition (2010 – 43000 entrées)

Royal français-japonais 2ème édition (2005 – 90000 entrées)

Il faut savoir tout d’abord que le Crown est systématiquement proposé avec le Concise et que les Royal se retrouvent donc ensemble. Il n’existe à ma connaissance aucun dictionnaire électronique qui les regroupe tous et il vous faudra donc les acheter à part (carte mémoire par exemple) si vous voulez tout avoir dans un même denshi jisho. Enfin franchement, cela n’en vaut pas la peine surtout pour ce sens français-japonais.

Car bien que j’ai relevé de nombreuses différences de méthodologies entre le Petit Royal japonais-français et le Concise, là c’est moins évident. Le Crown propose aussi un classement des sens en allant du plus concret au plus abstrait avec de nombreuses phrases d’exemple, je vous en avais d’ailleurs parlé dans le précédent guide sur les dictionnaires français-japonais. Donc pour moi clairement, le Petit Royal et le Crown se valent. Si je devais faire un classement, je mettrais le Petit Royal 4ème édition devant suivi du Crown puis du Petit Royal 3ème édition.

Par contre, le Royal de 2005 avec ses 90 000 entrées est au dessus si vous recherchez un dictionnaire exhaustif. Il y a quasiment tout vraiment ! Il est considéré par beaucoup aujourd’hui comme le tout meilleur dictionnaire français-japonais, rien que ça. Je n’ai pas cité le Robert Grand Dictionnaire français-japonais ici car bien qu’il soit une référence (120 000 entrées !), il commence à se faire vieux (1988). Si jamais j’ai l’occasion de le tester, je mettrai probablement ce guide à jour.

Dommage toutefois que ces dictionnaires français-japonais nécessitent d’avoir des connaissances en japonais pour être pleinement utilisés. Car il faut connaître évidemment ses kanas mais aussi les kanjis les plus courants pour s’en sortir. Enfin on peut voir aussi le bon côté des choses, cela vous motivera peut-être à bosser votre japonais ! ^^

2) Les fonctions de base des dictionnaires électroniques

Bien que chaque dictionnaire électronique est différent, il existe des fonctions de base qu’on retrouve dans tous. Je vais juste décrire ici celles qui me semblent indispensables et vous allez comprendre pourquoi. Pour que ce soit parfaitement clair, vous aurez même droit à une vidéo qui résume les différents points à la fin. C’est cadeau ! 😉

La fonction jump ou super jump

Sur chaque dictionnaire électronique, il existe une touche avec l’indication ジャンプ (janpu) ou スーパージャンプ (super janpu). Je crois que c’est la même chose, il me semble que c’est devenu ジャンプ avec le temps. Comme son nom l’indique, elle permet de “sauter” de dictionnaire en dictionnaire. Donc si par exemple vous vous trouvez face à une phrase d’exemple contenant un mot japonais inconnu, il suffit de presser cette touche et de sélectionner le mot en question ensuite. On vous demande alors de choisir le dictionnaire souhaité parmi une liste et hop, vous sautez vers ce dictionnaire. Il suffit ensuite d’appuyer sur la touche 戻る (modoru “revenir”) pour revenir en arrière.

Du coup, même en ne sachant pas lire les kanjis, vous pouvez donc vous en sortir avec cette fonction jump. Il suffit de chercher chaque mot contenant un kanji et ni vu ni connu ! Bon il faut avoir du temps devant soi par contre… ^^
J’en profite aussi pour dire qu’il est également possible de chercher un mot dans tous les dictionnaires à la fois. Il suffit de presser la touche en haut à gauche du densji jisho et de faire la recherche. C’est notamment pratique quand on recherche un mot précis et peu courant, ça évite de faire plusieurs recherches.

La fonction cahier de vocabulaire “tangochô”

Il y a certains mots en particulier que vous voulez retenir et vous avez la flemme de les noter quelque part ? Utilisez la fonction 単語帳 (tangochô) que l’on peut traduire par “cahier de mots” (Crown) ou encore “cahier de vocabulaire” (Petit Royal). Si c’est un denshi jisho muni d’un panel tactile, il suffit de sélectionner 単語帳登録 (“enregistrement dans le cahier de mots”). Ensuite, vous pouvez la consulter à tout moment via le menu du dictionnaire.

Sur les dictionnaires plus récents, il est aussi possible de créer des cartes anki. Enfin cela reste quand même assez limité (sur le modèle XD-a3800 de 2010 du moins) et puis personnellement, je préfère créer des cartes directement à l’ordi.

La fonction écriture au stylet sur le pavé tactile

Depuis 2007 environ avec la génération “Dataplus 3” (on est en à la Dataplus 10 en 2018), tous les denshi jisho sont équipés d’un pavé tactile. Celui-ci permet d’écrire principalement des kanjis qui sont reconnus si et seulement si vous les tracez en veillant à respecter l’ordre des traits. C’est assez efficace et on peut faire aujourd’hui la même chose sur un smartphone. Les dictionnaires électroniques depuis 2010 permettent également d’écrire le kanji directement sur l’écran (du haut), ce qui est juste un gadget selon moi.

C’est utile mais pas indispensable car on peut faire une recherche de kanji avec les clés qui le composent par exemple sans avoir à le taper au stylet. Moi j’avoue ne jamais l’utiliser car je trouve plus rapide d’écrire un mot contenant le kanji et ensuite d’utiliser la fonction jump pour aller sur le kanji en question.

La fonction recherche d’expression (mots multiples)

Aussi étrange que cela puisse paraître, cette fonction n’existe que dans le sens français-japonais. C’est assez dommage car si on veut chercher le proverbe japonais 二度あることは三度ある (nido aru koto ha sando aru “jamais deux sans trois”), ce n’est pas possible. Il faut alors aller sur l’entrée “二度” par exemple. Et cela vaut pour n’importe quelle phrase ou expression.

Et donc pour le sens français-japonais, il suffit d’aller dans la section 成句検索 (seiku kensaku “recherche d’expressions”) puis de mettre entre chaque mot le symbole “&”. Donc pour qui vole un œuf vole un bœuf, il faut taper “qui&vole&un&œuf&vole&un&bœuf”. Là encore, ça permet de gagner pas mal de temps si on veut absolument savoir dire une expression française quelconque en japonais. Et pour ça, le Royal français-japonais de 2005 est vraiment top ! 🙂

À noter que vous pouvez aussi rechercher des phrases d’exemple avec la fonction 例文検索 (reibun kensaku “recherches de phrases d’exemple”). C’est le même système et ça permet là aussi de trouver facilement une tournure de phrase précise. Pratique ! ^^

La fonction lecture de carte mémoire

Les lecteurs de carte mémoire sont arrivés sur les denshi jisho à peu près en même temps que les pavés tactiles, c’est à dire en 2006-2007. Il faut faire attention au format car depuis la génération Dataplus 4 (2009), ce sont des cartes micro SD et non SD. Je dis ça car des cartes SD sont vendues à part et elles ne sont donc compatibles que sur les modèles Dataplus 3 et certains Dataplus 2 (j’y reviendrai après).

Autrement, il n’y a rien de sorcier : vous insérez la carte mémoire qui sera directement reconnu par le dictionnaire. Puis vous allez dans la section “ライブラリー” (library) et vous choisissez “カード保存辞書 (“dictionnaires enregistrés sur la carte”). Il suffit alors de choisir le dictionnaire voulu. Heureusement, le dictionnaire affiche par défaut cette section carte. Il suffit donc de presser deux-trois touches pour arriver au dictionnaire. C’est moins pratique que d’avoir d’office un dictionnaire français-japonais dans le dictionnaire (une touche du clavier suffisant pour y accéder) mais ce n’est pas la mort non plus. ^^

Résumé en vidéo des principales fonctions

Voici donc un petit résumé en vidéo où je parle aussi d’autres fonctions supplémentaires pouvant être utiles mais loin d’être indispensables. Je compare aussi les trois dictionnaires en ma possession, en espérant que cela puisse vous guider dans votre choix ! Bon par contre, la qualité est très mauvaise et je n’ai pas eu encore le temps de faire d’autres prises. Mais ne vous inquiétez pas, j’en referai une sous peu !

 

3) Liste des dictionnaires électroniques français-japonais et cartes compatibles

Afin d’avoir un bon denshi jisho contenant des dictionnaires français-japonais et japonais-français, vous avez deux choix :

– soit acheter un dico électronique contenant d’office un dictionnaire français-japonais. C’est selon moi le plus pratique (notamment lorsqu’on veut naviguer facilement entre les différents dictionnaires comme vous l’avez vu sur la vidéo) mais le problème étant qu’ils ne sont pas si courants sur le marché de l’occasion. Du coup, en fonction de la demande, le prix varie beaucoup. J’avais trouvé l’ancien que j’avais (le XD-R7200) dans un Book Off pour 2500 yens (20 euros). Mais je l’ai vu partir récemment à 6000 yens sur Mercari. Bref, c’est assez aléatoire…

– soit acheter un dictionnaire anglais-japonais totalement lambda contenant dans sa mémoire interne des dictionnaires japonais-français (comme dans la boutique Kotoba) ou bien opter pour une carte mémoire externe Casio contenant des dicos fr-jp. Ces dernières sont de plus en plus difficiles à trouver (faible nombre oblige) mais peuvent être une bonne solution si vous arrivez à mettre la main dessus pour moins de 3000 yens (25 euros).

Ainsi, je vais dans un premier temps vous donner la liste des denshi jisho contenant d’office le français puis celle des cartes mémoires avec les compatibilités. Vous aurez droit à côté à des liens Amazon.co.jp et Buyee qui vous permettront d’acheter depuis l’étranger (voir la dernière partie du dossier).

Liste des denshi jisho français-japonais

Il y a principalement trois marques de dictionnaires électroniques : Casio, Seiko et Sharp. Seules les deux premières marques proposent des denshi jisho avec d’office le français. Pour Sharp donc, il faudra nécessairement recourir à une carte mémoire. J’ai choisi par ailleurs de ne vous présenter que les dictionnaires jusqu’à 2010. Car après, les prix s’envolent à plus de 100 euros le dictionnaire. Et comme on n’a eu aucune évolution majeure depuis la génération Dataplus 5, je trouve personnellement que c’est une perte d’argent.

J’ai indiqué leur prix moyen (afin que vous ne vous fassiez pas avoir), les dictionnaires qu’ils contiennent et leurs fonctions particulières.
Petite précision : tous ces dictionnaires électroniques contiennent également des dictionnaires japonais-anglais et anglais-japonais.

A) Liste des denshi jisho Casio français-japonais par année

2003 : Casio Ex-Word XD-R7200.
Dictionnaires Concise jp-fr (2ème édition) et Crown fr-jp (5ème édition).
Pas d’écran rétroéclairé, pas de lecteur de carte.
Lien Amazon.co.jp.
Lien Buyee

2004 : Casio Ex-Word XD-H7200.
Dictionnaires Concise jp-fr (3ème édition) et Crown fr-jp (5ème édition).
Pas d’écran rétroéclairé, pas de lecteur de carte (quasiment aucune évolution par rapport à l’ancien modèle)
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

2005 : Casio Ex-Word XD-LP7200.
Dictionnaires Concise jp-fr (3ème édition) et Crown fr-jp (5ème édition).
Génération Dataplus 2 avec un lecteur de carte SD mais pas d’écran rétro-éclairé. Présence d’un haut-parleur mais on ne peut écouter que les mots anglais/français.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

2006 : Casio Ex-Word XD-SW7200.
Dictionnaires Concise jp-fr (3ème édition) et Crown fr-jp (5ème édition).
Génération Dataplus 3 avec toujours un lecteur de carte SD mais avec en plus l’ajout d’un pavé tactile et du rétro-éclairage.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

2008 : Casio Ex-Word XD-GP7250.
Dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition), Petit Royal fr-jp (3ème édition) et Robert Grand dictionnaire français-japonais (1988).
Génération Dataplus 4 avec un lecteur de carte micro SD (et non SD) ainsi que quelques améliorations mineures.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

2010 : Casio Ex-Word XD-A7200.
Dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition), Royal fr-jp (2ème édition) et Robert Grand dictionnaire français-japonais (1988).
Génération Dataplus 5 avec l’écran du haut qui devient aussi tactile.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

A partir du A7200, on dépasse allègrement les 50 euros (80-100 euros environ). Donc à moins que l’écran du haut tactile soit un argument décisif pour vous, mieux vaut opter par exemple pour le GP7250 ou le SW7200 muni d’une carte mémoire externe.

B) Liste des denshi jisho Seiko français-japonais par année

2003 : Seiko SR-T5020
Dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Pas d’écran rétroéclairé, pas de pavé tactile.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

2006 : Seiko SL9720
Dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Son écran est cette fois-ci rétroéclairé, pas d’énormes différences sinon.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

2007 : Seiko SII SR-V5020
Dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Bien qu’il soit de 2007, il ne dispose pas d’écran rétro-éclairé ni de pavé tactile. Il est apparemment un peu plus fonctionnel que son prédécesseur mais bon..
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

Voilà, c’est tout. Sachant que Seiko a officiellement abandonné le marché des denshi jisho en mars 2015, il ne faudra pas en espérer davantage. Si les Petit Royal vous suffisent, le modèle SL9720 semble être le meilleur compromis. Pas si courant cela dit…

Allez on passe maintenant aux cartes mémoires !

C) Liste des cartes mémoires des différentes marques et compatibilités

Pour les cartes mémoires, le choix est assez large. C’est pourquoi on en voit encore passer assez souvent d’occasion. Comme celles-ci peuvent être utilisées sur n’importe quel dictionnaire compatible, c’est assez pratique. On ne peut pas copier leurs données par contre, dommage. Oui, j’y ai pensé ! 😀

Voici donc la liste en commençant encore une fois par Casio car ce sont les leaders à l’heure actuelle.

Liste des cartes mémoires Casio français-japonais et compatibilités

Cartes SD :

XS-OH04CA contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Compatible uniquement avec les modèles Dataplus 2 (XD-LPxxx) et Dataplus3 (XD-SWxxx).
Prix moyen : 2000 yens.
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

XS-OH05CA contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
La seule différence avec la XS-OH04CA, c’est qu’il y a l’audio en plus. Aucun intérêt pour nous donc !
Prix moyen : 2000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

XS-SA08CA contenant les dictionnaires Concise jp-fr (3ème édition) et Crown fr-jp (5ème édition).
Pareillement aux deux autres cartes SD, elle n’est compatible qu’avec les modèles Dataplus 2 et Dataplus 3.
Prix moyen : 2000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

Cartes micro SD :

XS-OH12MC contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Contenu identique à la XS-OH04CA donc mais cette carte est compatible avec toutes les générations de dictionnaire à partir des Dataplus 2 STXX/GTXX. Il faut par contre avoir un adaptateur de carte micro SD pour les Dataplus 2 et Dataplus 3 (sous forme de carte SD avec un emplacement).
Prix moyen : 2500 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

XS-OH14MC contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et  Royal fr-jp (2ème édition).
Cette fois-ci, on a le fameux Royal et ses 90 000 entrées, ce qui fait toute la différence !  Mêmes compatibilités que pour la précédente carte.
Prix moyen : 2500-3000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

XS-OH15MC contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition), Petit Royal fr-jp (3ème édition) et  Royal fr-jp (2ème édition).
Honnêtement, il y a quelque chose qui m’échappe vu que je ne vois pas l’intérêt de cumuler le Royal et le Petit Royal fr-jp. Une carte probablement destinée aux collectionneurs de dictionnaires virtuels. Elle a un gros défaut en plus : elle n’est compatible qu’à partir des dictionnaires de génération Dataplus 5.
Prix moyen : 1500-2000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

XS-OH22MC contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (3ème édition), Petit Royal fr-jp (4ème édition) et  Royal fr-jp (2ème édition). On passe ici aux éditions les plus récentes des Petit Royal. Cette carte aussi n’est compatible qu’à partir de la génération Dataplus 5. Son prix n’est pas donné par contre ! :S
Prix moyen : 5000-6000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

Conclusion :

La carte la plus intéressante à mes yeux est la XS-OH14MC puisqu’elle contient le Royal fr-jp de 90000 entrées et est compatible avec quasiment tous les denji jisho. Toutefois (je me répète) vu qu’elles sont pas faciles à trouver, les prix que j’ai indiqués sont juste indicatifs et peuvent facilement s’envoler.

Liste des cartes mémoires Seiko et Sharp français-japonais

Vu que le choix est beaucoup plus restreint pour ces deux constructeurs, j’ai décidé de les regrouper.

Seiko :

DD-A05FR contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Il s’agit d’une carte SD compatible avec les denji jisho Seiko contenant un lecteur de cartes. C’est à dire :
SR-G10001/SR-G10000/SR-E10000/SR-G9003/SR-G9001/SR-G9000/SR-E9000/SR-G8000/SR-G6100NH/SR-G8100/SR-G7001M/SR-G6001M/SR-G7000M/SR-G6000M/SR-S9003/SR-S9002/SR-S9001/SR-S9000/SR-E8600/SR-E8500/SR-E8000/SR-E6000/SR-ME7200/ SR-A10002/SR-A10001/SR-A10001M/SR-A10000/SR-V7900/SR-V7130/SR-V5000/SR-MK4100/SR-MV4800/SR-V4800/SL903XR/SL903XB/SL902X/SL901X (source : Site officiel de Seiko)
Prix moyen : 2500-3000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

DC-A05FR : contenu apparemment identique à celle du dessus, peut-être une question d’audio ou de codage (je dis ça au hasard). Même compatibilités donc, il s’agit encore d’une carte SD.
Prix moyen : 2500 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

Sharp :

PW-CA03 contenant les dictionnaires Petit Royal jp-fr (2ème édition) et Petit Royal fr-jp (3ème édition).
Oui je sais, ils ont la côte les Petit Royal ! ^^ Il s’agit ici d’une carte SD compatible avec les modèles PW-A8000、PW-A8050、PW-A8700、PW-A8500、PW-C6000(モノクロ表示)、PW-A8010T、PW-A8055 (source : Amazon).
Prix moyen : 2000 yens
Lien Amazon.co.jp
Lien Buyee

PW-CA03M qui a le même contenu que la carte du dessus. Le M indique ici “micro” puisque c’est une carte micro SD.
Concernant les compatibilités, je n’ai rien trouvé de précis. Et puis de toute façon, cette carte est quasiment introuvable mais il semble que son prix soit autour de 2500-3000 yens.

Conclusion pour les cartes mémoires français-japonais pour dictionnaires électroniques :

Je crois qu’objectivement, il est difficile de nos jours de choisir une autre marque que Casio pour les dictionnaires électroniques et en particulier pour le japonais-français. N’ayant jamais eu de denshi jisho Seiko ou Sharp entre les mains, je ne saurais pas dire après si leur ergonomie est meilleure ou non. Mais bon, le contenu me semble être la chose la plus importante, seul un coup de cœur énorme pourrait me faire changer d’avis.

En tout cas si vous optez pour Casio, différentes solutions s’offrent à vous et je n’ai rien à ajouter de plus dans cette conclusion. On passe maintenant à la dernière partie, à savoir Buyee et les intermédiaires en général.

4) Acquérir un dictionnaire électronique depuis l’étranger

Pour pouvoir acheter un objet quelconque depuis le Japon, il faut très souvent passer par un intermédiaire. Car les japonais rechignent en général à envoyer directement à l’étranger. Sur Yahoo Auction par exemple, c’est très rare d’en trouver acceptant de livrer à l’étranger.

C’est  pourquoi en plus de liens vers la boutique Kotoba, j’en ai mis d’autres un peu partout vers le Buyee. Car on peut avec eux acheter directement sur Yahoo Auction. Il est également possible de faire ses achats sur Amazon.co.jp ou sur n’importe quel autre site japonais. Comment ça marche ?

Le fonctionnement de Buyee et des intermédiaires en général

Tout d’abord, je précise que je ne fais aucun partenariat avec eux et que je ne gagne d’ailleurs rien du tout via les liens que j’ai mis. C’est juste que ce sont les seuls que je connais bien et que je sais fiables. Mais vous trouverez plein d’autres sites similaires comme fromjapan qui a l’air aussi sympa. Voici un guide comparatif (qui date de 2014 donc qui aurait besoin d’une MAJ) : guide comparatif des intermédiaires de Yahoo Auction.

Le principe est de toute façon toujours le même : on vous réceptionne le colis au Japon et on vous le renvoie par la suite. Il y a ensuite différentes formules et services comme par exemple si vous voulez qu’ils vous envoient tout en un seul packet. Par exemple, imaginons que vous achetiez un denji jisho seul sur Yahoo Auction. Si celui-ci coûte 4000 yens (environ 32 euros, frais de port vers l’adresse japonaise inclus) et que le paquet fait 400 grammes (pour faire large car un denshi jisho pèse maximum 250 grammes), vous en aurez normalement en tout pour 5590 yens (45 euros grosso modo). Avec ainsi 1190 yens de frais de port en recommandé et seulement 400 yens de frais pour Buyee.

Si maintenant vous prenez un dictionnaire japonais-anglais basique à 2000 yens et une carte mémoire à 2000 yens à côté, il faudra payer 350 yens de frais par objet et en plus 500 yens pour l’envoi en un seul colis. Ce qui reviendra en tout à environ 50 euros. Donc là encore, cela reste abordable. Et si vous achetez sur Amazon.co.jp, il suffit d’utiliser leur extension “Add to Buyee” qui permet d’envoyer les articles directement dans leur entrepôt. Dans ce cas, ils ne font pas payer de frais apparemment (sauf les frais de port vers la France).

Je sais qu’avec un intermédiaire comme Tenso, on nous donne une adresse physique japonaise qu’il suffit ensuite d’inscrire sur Amazon. Ah oui, on peut régler Amazon.co.jp sur l’anglais (les descriptions des articles restent en japonais cependant). Vous remarquerez que les prix sont quasiment toujours plus chers là-bas mais comme je sais par expérience que c’est variable, j’ai quand même mis des liens.

Les risques d’acheter avec un intermédiaire

Le principal risque selon moi est que vous receviez un article qui ne correspond pas à la description de l’annonce. Dans ce cas pour se faire rembourser, ça me parait compliqué. C’est pourquoi contre des frais supplémentaires, Buyee et d’autres intermédiaires se proposent de vérifier le contenu du colis pour vous. Si vous avez besoin d’être rassuré, n’hésitez pas à y souscrire.

Mais il faut aussi avoir quelques connaissances en japonais pour être sûr de bien comprendre la description de l’article en japonais. En général les photos sont parlantes mais si jamais vous avez un gros doute, je peux éventuellement vous dépanner.

Conclusion générale

Au final, ce guide m’aura pris largement plus de temps que d’écrire cinq articles sur des mots japonais. Néanmoins, j’avais à cœur de l’écrire car je suis persuadé que l’acquisition d’un denshi jisho est quelque chose de souhaitable pour celui qui est désireux d’étudier le japonais sérieusement. Vous remarquerez que je n’ai pas écrit “indispensable” car j’ai pu m’en penser personnellement durant une semaine.

Enfin, j’ai pas mal souffert car à l’heure actuelle, on ne trouve pas encore d’équivalent. Cela ne se situe pas qu’au niveau du contenu : ergonomiquement, cela n’a strictement rien à voir avec un smartphone, sachez-le. Rien que le fait d’avoir un vrai clavier physique mais aussi de pouvoir jongler instantanément entre les différents dictionnaires, quel bonheur !
Donc si vous êtes étudiant ou encore traducteur, le gain de temps est tel que ce serait du gâchis de se passer d’un tel outil.

D’autant plus qu’aujourd’hui, l’argument du “c’est trop cher” tombe à l’eau étant donné qu’on a vu qu’avoir un bon denshi jisho à moins de 50 euros était possible. Maintenant si vous trouvez ça trop compliqué, c’est votre choix. Moi, j’ai fait le mien. ^^

Ah tiens, j’ai oublié de vous préciser qu’on pouvait également acquérir l’application smartphone contenant les deux derniers Petit Royal (payante, 59,99€). C’est pas donné mais c’est pas mal du tout si on oublie les quelques soucis d’ergonomie (j’adore ce mot oui ^^). J’en ferai bientôt le test normalement ! 🙂

8 réponses

    1. Oui, vous possédez probablement le Casio XD-N7200
      Je ne saurais pas dire après si les dictionnaires sont devenus plus difficiles d’utilisation avec le temps.
      Mais c’est sûr qu’il faut un petit temps pour s’y habituer, surtout quand on a pas de bases solides en japonais au début… ^^

  1. Bonjour,

    Merci beaucoup pour tous ces détails. C’est vrai que j’ai aussi accès au dictionnaire XD N7200 de mon épouse, mais que la complexité appparente m’a un peu bloqué. Heureusement avec vos explications, j’ai commencé à le manipuler un peu mieux.
    Je voudrais maintenant acquérir pour moi un modèle d’occasion comme conseillé, cependant j’ai été surpris par les prix environ 50% plus chers que dans l’article (amazon.co.jp). Est-ce qu’il y a des périodes déconseillées ou bien ça a augmenté d’un coup sur le marché de l’occasion ?
    Et si on est au Japon, on peut trouver dans des boutiques des meilleurs prix que ceux qu’on voit sur Amazon.co.jp occasion ?
    Ou alors ce sont les prix des versions anglaises que vous indiquez ? Dans ce cas, peut-on avoir le lien vers ceux-ci ? Je ne trouve pas facilement sans connaitre les références des dictionnaires anglais.

    Merci !

    1. Bonjour,

      C’est vrai que ce n’est pas très clair, les prix moyens que j’ai indiqué, ça vaut surtout pour Yahoo Auctions, où on peut voir les ventes réelles. Sur Amazon, ça dépend vraiment de la période, il suffit qu’il y ait peu d’offres à un moment pour que les prix s’envolent. Mais j’appelle ça des prix “fictifs” personnellement car ce sont des offres qui restent car personne n’achète. Et quand personne n’achète, c’est que ça ne vaut pas son prix.

      Je viens de voir qu’il y avait assez peu d’offres en ce moment pour les dictionnaires électroniques sur Yahoo Auctions (via buyee donc). Le mieux donc est probablement de mettre dans la barre de recherche “電子辞書 フランス語” pour accéder à la plupart des offres. Voici la page vers Buyee.

      Pour te donner une idée des prix auxquels les dictionnaires se vendent, le mieux est de consulter les offres terminées :

      Là on voit par exemple un GP7250 parti à 5850 yens le 18 mars (j’avais mis 6000 yens en moyenne), un A7200 à 8154 yens (avec les taxes), un gf-7250 (que j’ai oublié de mettre dans l’article, modèle sorti après le gp7250) pour 4600 yens…
      Mais je ne saurais pas dire si le peu d’offres est juste temporaire ou si c’est parce que le stock s’est considérablement réduit. Il faut surveiller régulièrement quoi ce qui est contraignant, je le conçois. :S

      Dans les boutiques sinon, c’est plutôt aléatoire mais c’est la plupart du temps moins cher que sur Amazon. Chez Book-off en tout cas, on peut faire de très bonnes affaires.

  2. Merci beaucoup pour la réponse rapide et précise !
    Effectivement les prix semblent plus attractifs, je vais donc suivre cela quelques temps pour me faire une idée générale.

  3. Bonjour Guilhem,

    J’utilise votre application depuis quelques années déjà et j’apprécie énormément le travail que vous faites ^^
    Je suis enfin rentrée en 1ère année de licence LLCER Japonais à L’Inalco cette année \(^o^)/. J’utilise au quotidien différents dictionnaires sur mon smartphone et je m’en satisfait pour l’instant plutôt assez bien. Cependant, je me demande s’il est préférable et plus approprié d’acquérir un dictionnaire électronique qui serait plus complet. Par ailleurs, ne connaissant pas encore l’intégralité des jôyô kanji, j’ai peur de me retrouver bloquée dans son utilisation. Ne peut-on pas avoir la lecture en kana du mot à côté de sa definition? Dans le cas contraire, est-ce réellement utile que je me procure maintenant un dictionnaire électronique où devrais-je attendre la L2 ou L3?
    Merci !

    Bien à vous.

    1. Bonjour ! 🙂

      Tout d’abord, ça fait toujours plaisir d’apprendre que des personnes dont j’ignorais l’existence apprécient ce que je fais. 🙂
      Pour être tout à fait honnête par rapport à votre question, même si la fonction jump permet de sélectionner facilement un mot dont on ne connaît pas la lecture, ça reste un processus laborieux. Il est donc préférable de connaître un minimum de kanjis pour que ce soit fluide. Cela dit, il faut savoir que statistiquement dans l’usage quotidien, les 200 kanjis les plus fréquents se retrouvent à environ 50% du temps dans les phrases et qu’on passe à 90% arrivé à 1000 kanjis. Autrement dit, vous n’avez pas besoin de connaître tous les joyo kanji (2136) pour être capable de déchiffrer les phrases d’exemple données. D’autant plus qu’elles sont souvent choisies avec des mots courants (dans le dictionnaire royal jp-fr du moins) et une grammaire simple pour que cela ne gêne pas la compréhension du contexte. Autrement, la lecture en kana du mot apparaît normalement entre parenthèse à côté des kanjis lorsqu’on consulte directement son entrée. Par contre s’il se trouve dans une phrase d’exemple, il faut utiliser la fonction jump pour accéder à son entrée dédiée et voir la lecture en kana.

      Bref, je pense effectivement qu’attendre d’être en L2 n’est pas une mauvaise idée. Vous connaîtrez à ce moment là environ 500 kanjis (si je ne dis pas de bêtise) et vous aurez quelques bases en grammaire, ce qui devrait suffire pour déchiffrer la plupart des phrases. Les applications smartphone suffisent au début quand on veut avoir une idée générale des mots, c’est surtout lorsqu’on passe aux cours de traduction (qui sont franchement coton dés la L2 à l’Inalco, je m’en souviens encore… :p) que le dictionnaire électronique devient intéressant.

  4. Bonjour!
    J’espère que mes commentaires ne vous ennuient pas.
    J’ai refait les recherches que vous mentionnez dans votre article sur mon application « Petit Royal ».
    Au sujet des mots que vous signalez comme manquent, je ne les ai pas trouvés non plus sauf un : クローゼット. La recherche à クロゼット ne donne effectivement rien. C’est d’ailleurs un problème.
    J’ai fait des captures d’écran pour les autres mots que j’ai mises dans ce dossier : https://postimg.cc/gallery/kPkK3WSh
    Vous pouvez télécharger les images pour mieux les voir.
    S’il n’y a pas de « ローマ字 » (tiens, ce mot-là n’est pas non plus dans le dictionnaire) sur les images c’est parce que je les ai désactivés.
    Du coup la fonction de recherche phonétique ne marche pas. L’application doit être utilisée avec le clavier japonais qui fait partie de GBoard, le clavier fe Google (excellent, le clavier japonais).
    Quoi d’autre ? On peut chercher un mot qui fait partie d’une définition par exemple, simplement en le sélectionnant et en cliquant sur copier. Une fenêtre s’ouvre demandant où chercher.
    Je ne vois rien d’autre à dire, si vous avez des questions, n’hésitez pas !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *